Première idée reçue sur la méditation : « Ça y est, je vais atteindre le nirvana, le niveau complètement zen, détaché de tout, l’ultime « ici et maintenant », plus rien ne va m’atteindre. La paix intérieure avec un grand ‘P’. La perfection tout de suite ! En prime, je vais perdre 10 kg ! ».
Deuxième idée reçue sur la méditation : « Je vais avoir de super expériences de méditation, je vais voler au-dessus de ce corps, je vais flotter dans l’éther métaphysico-intersidéral, je vais rencontrer les âmes de mes ancêtres qui vont me guider à travers le tunnel ».
Troisième idée reçue sur la méditation : « Pour méditer, je dois me retirer de tout, quitter ma famille, mes amis, m’installer dans le Lubéron et garder les chèvres, partir en Inde ou au Tibet, m’habiller en blanc, en safran ou ne porter qu’un tilak sur le front car méditer, c’est d’abord m’occuper de moi-même et ne pas me laisser envahir par le ‘karma’ des autres ».
Quatrième idée reçue sur la méditation : « Pour bien méditer, je vais me nourrir uniquement de prâna, de lait d’ânesse et de pétales de fleurs et ainsi je serai toujours en bonne santé. Je suis protégé.e, rien ne peut m’arriver ».
Cinquième idée reçue sur la méditation : « Méditer, c’est entrer en religion, se libérer de la roue de la souffrance et des réincarnations. Pour pouvoir méditer, il faut suivre un maître ou un gourou ».
Sixième idée reçue sur la méditation :Méditer, c’est faire le vide dans mon esprit, c’est m’arrêter de penser, c’est éliminer toute émotion ».
Septième idée reçue sur la méditation : « Ça va prendre beaucoup de temps et ça va être un long chemin difficile. Je vais porter ma croix et je vais régler un max de dettes karmiques ».
Huitième idée reçue sur la méditation : Mieux encore : « Ça ne peut fonctionner QUE si c’est dur, QUE si ça demande beaucoup d’efforts et de discipline » !…
Eh bien non !
Du bien-être, oui, et encore…
De la légèreté, à coup sûr, surtout si je ne me prends pas la tête…
Du contentement, assez vite, dès lors que je fais mienne la valeur de la simplicité.
Mais pas de dénuement, pas de renonciation ni d’abandon de tout. Pas de discipline, ni de punition ou d’auto-flagellation.
Pas non plus de narcissisme, d’égocentrisme, de reniement de tout ce que je suis et qui a fait ma vie jusqu’à ce jour.
D’ailleurs, à résultat égal, si j’ai le choix entre une approche amusante, mais profonde, et un truc sérieux ou ardu, j’adopte la première. Pas vous ?