On a souvent tendance à prendre les choses comme elles viennent en se disant que c’est de la sagesse. Il en va ainsi pour l’écologie : la terre a toujours été là, les plantes et les animaux aussi, donc ils seront toujours là… Vraiment ?
On se dit par exemple que l’éducation est le fruit de siècles de réflexion, de millénaires de connaissance, l’héritage de nombreux scientifiques et philosophes. Ses objectifs, sa méthodologie et l’intelligence qui y président nous semblent être garants de sa légitimité.
Et c’est ainsi que nous ne remettons plus trop en question ni l’éducation, ni l’écologie. Et nous réfléchissons encore moins à la logique spirituelle qui la sous-tend.
Prendre conscience de l’impact de nos actes
Cette logique nous semble si vraie que nous passons à côté et ne voyons pas l’ampleur des changements qui s’amorcent. Notre conditionnement ne nous incite pas à nous positionner en tant qu’êtres conscients, capables de devenir des acteurs responsables du changement climatique et de la biodiversité.
Or l’être humain, qu’il le sache ou non, de sa volonté propre ou non, crée par son mode de vie une série de conséquences invisibles aux yeux de ceux qui ne savent pas voir, et ainsi détruisent ce dont dépend leur vie même.
Prendre conscience de l’impact de nos actes est le premier pas pour changer.
Avoir le courage de changer
Notre alimentation, nos déplacements, notre habitat, et nos gestes du quotidien ont un effet destructeur.
Parce que nous sommes des milliards sur la terre.
Parce que nous avons consommé notre héritage.
Parce que nous estimons que notre style de vie est un dû.
Parce que nous ne voulons pas remettre en question ce qui nous semble confortable.
Parce que nous n’avons pas envie de changer la façon dont nous vivons.
Même si cela a un impact mondial.
Même si cela détruit notre habitat, celui de nos enfants et des milliers d’animaux qui partagent avec nous notre maison commune : LA TERRE.
Certains ont pourtant le courage de changer. Chacun est capable de respecter les ressources et de donner en retour à la terre et à l’humanité une énergie précieuse faite d’appréciation et de reconnaissance. Au lieu de ne faire que prendre, nous pouvons ainsi contribuer à ce que la terre retrouve un équilibre généré par une attitude de partage.
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